La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail a lieu le 28 avril de chaque année, une occasion pour rappeler que la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles est une priorité.

Quelques chiffres concernant les addictions ou pratiques addictives :

  • Dans 20% des cas d’accidents du travail, d’absentéisme et de conflit au travail, la consommation d’une substance psychoactive est impliquée
  • 10 000 à 13 000 journées de travail sont perdues chaque jour pour absentéisme dû à l’alcool
  • 64% de médecins du travail et de personnels du secteur de la santé pensent que la consommation d’alcool et de cannabis est très répandue en entreprise
  • Le risque routier chez les professionnels constitue la 1ère cause d’accident mortel de travail. Les stupéfiants sont présents dans près d’un quart des accidents mortels de la route
  • Le coût moyen de l’addiction pour les entreprises françaises représente 1,5% de la masse salariale annuelle

La consommation de substances psychoactives et les pratiques addictives (addictions sans substances) comportent des risques pour la santé et la sécurité des collaborateur·trices chaque jour.

Il est important de rappeler qu’il est de la responsabilité des employeurs de prendre en considération ce sujet et d’agir comme pour l’ensemble des autres sujets qui ont un impact sur la santé et la sécurité des travailleur.se.s.

Journée mondiale de la sécurité au travail

 

Voilà une liste qui n’est pas exhaustive et qu’il est bon d’ajouter à sa To-do list ! :

  • Évaluer dans le DUERP les risques liés aux conduites addictives en milieu de travail et actualiser l’ensemble des textes de référence (RI, protocoles, chartes…)
  • Former (CSE, RH, QHSE, CODIR, managers, groupe de travail, comité de pilotage…)
  • Sensibiliser les salariés : stopper la banalisation et le « laisser-faire », promouvoir des pratiques respectueuses, communiquer sur les procédures internes, les droits et devoirs de chacun, rappeler les règles, les lois…
  • Faire connaitre l’engagement de la Direction
  • Communiquer sur le rôle des différents interlocuteurs
  • Organiser le traitement des situations signalées
  • Mailler un dispositif de soutien aux victimes
  • Évaluer la prise en charge des situations
  • Faciliter l’amélioration des process, la concertation des différents acteurs, promouvoir la coopération, la cohésion d’équipe, les solidarités…
  • Écouter les situations préoccupantes
  • Prendre en charge les personnes en difficulté et les orienter vers des partenaires relais internes ou externes
  • Impliquer le service santé et le service social du travail dans la démarche (infirmier·es du travail, psychologues, médecine du travail, assistante sociale,…)

Partagez cet article !