Ce sont les enfants qui éduquent les parents !
Il y a une vingtaine d’années, nous intervenions dans les écoles pour sensibiliser les enfants à l’intérêt du tri sélectif.
Si les mentalités et les habitudes ont évolué sur le tri, c’est grâce aux enfants qui ont éduqué leurs parents. Quand un parent se faisait « retoquer » par son enfant, forcément au bout d’un temps, dans un devoir d’exemplarité, il finissait par prendre le pli !
20 ans plus tard, c’est sur le sujet des écrans que nous intervenons dans les écoles pour les enfants de 5 à 10 ans avec Safe up.
Il est nécessaire que les parents endossent leur rôle éducatif sur le sujet des écrans et il n’y a rien de honteux d’apprendre de nos enfants.
Nos interventions ne sont ni alarmistes ni « rassurantes », elles sont objectives, ludiques et pédagogiques. Nous travaillons sur 3 axes fondamentaux qui, dans le bon équilibre, permettent un usage adapté et approprié.
1er axe : la distinction
Nous travaillons avec les enfants à bien faire la distinction des types d’écrans, de leur usage et de la portée de leurs actions. Faire la distinction entre un usage passif et un usage actif. Comprendre ce qu’est un usage cyberassisté. Appréhender les formes de communication synchrone et asynchrone (réseaux sociaux, chat, forum, mails…), etc.
2ème axe : usage/contenu/impact
Nous invitons les enfants à identifier clairement l’usage qu’ils ont des écrans et dans quel but ils vont devant un écran. Nous attirons leur attention sur l’ensemble des aspects positifs des différents écrans et usages dès lors qu’ils font un choix et une sélection rigoureuse (éducation à l’usage) tout en les mettant en garde des dangers et dérives possibles : cyberharcèlement, données et images personnelles, cyberpédocriminalité, cyberpornographie, les limites d’âge, etc.
3ème axe : le temps
Même si le temps passé devant un écran n’est pas un critère suffisant pour évaluer un éventuel problème à l’usage (le temps seul n’est pas un critère viable), il reste néanmoins une problématique si un enfant investi la plupart des sphères de sa vie devant un écran (éducation, divertissement, lien social…). Il est un signe s’il s’associe, entre autres, à une désocialisation dans le réel (refuge, échappatoire à la réalité). Nous invitons les enfants à diversifier leurs activités entre réel et numérique et les sensibilisons aussi sur l’intérêt d’être en interaction dans le réel et d’avoir des activités physiques (sensibilisation au danger d’une sédentarité excessive : TMS, obésité, sécheresse oculaire et myopie, trouble du sommeil, etc.).
La technologie a du bien, mais son évolution rapide et exponentielle n’a pas permis de mettre en place une éducation à l’usage en parallèle.
Il faut avoir confiance en la jeunesse, c’est eux qui vont nous éduquer sur ce sujet et ce sont eux les travailleur·ses de demain.
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